débander [2]
vt (dé-ban-dé)
- 1Mettre en désordre, disperser, en parlant d'une troupe.
Le 27 décembre, à la fin d'une marche de dix heures, ces Prussiens aperçurent la brigade russe ; sans reprendre haleine, ils la chargent, la débandent et lui arrachent deux bataillons
. [Ségur, Histoire de Napoléon et de la Grande-Armée pendant l'année 1812] - 2Se débander, vpron Se disperser confusément, en parlant d'une troupe. Toute l'armée se débanda.
Il apprit en même temps que leurs meilleurs soldats s'étaient débandés
. [Fléchier, Histoire de Théodose le Grand]Cette journée pouvait être fatale à l'empire, si les Goths eussent su profiter de leur victoire, mais ils se débandèrent incontinent
. [Fléchier, ib. II, 15]Avec ellipse du pronom réfléchi.
Le défaut d'argent en Italie décréditerait entièrement vos affaires et pourrait faire débander une armée éloignée
. [Fénelon, t. XXII, p. 491] - 3Se séparer d'un corps dont on fait partie, en parlant des individus. Quelques soldats se débandèrent pour courir à la maraude.
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